OCR France a réussi son pari de premier championnat de France France OCR millésime 2019 ! Une épreuve très relevée qui a ravi les compétiteurs qui ont du lutter pour passer la ligne d’arrivée. Les bracelets ont eu du mal à rester sur les poignets malgré l’acharnement, mais même si les qualifications ont été dures à chercher, les sourires sur la ligne d’arrivée et les longues discussion autour de la bière finale ont pu rassurer les organisateurs.
L’organisation
Partagée entre Dimitri Starodouboff de Crazy Run, le staff OCR France et le parc Aroo Arena, la gestion a été plutôt très réussie. Il y a eu un peu de queue le matin au retrait des dossards pour le 3km, mais tout s’est équilibré une fois les départs légèrement décalés pour éviter de rajouter trop de stress aux concurrents, le retard a même été rattrapé ensuite.
On félicite les différents partenaires pour le choix et la qualité des obstacles mis en place ainsi que pour la réactivité de modification du Low-rig de Kaha et du Multi-rig de Lake’s Race entre la fin du 3km et le début du 10km. Les Marshalls ne rigolaient pas et du coup le règlement a pu être suivi à la règle. On regrettera quelques bouchons notamment sur la liane du paresseux qui a entrainé de nombreux échecs sur l’arrivée en essayant de ne pas s’appuyer sur la structure pour se retourner. D’autres obstacles ont subis des rassemblements mais sans réels blocages car les participants épuisés ne se battaient pas vraiment pour retenter. Il faut dire que les bras ont particulièrement souffert et l’organisation a fait en sorte de maintenir un niveau très élevé tout au long de la course. Il suffit de voir le départ avec les sacs de 30kg pour imaginer que la suite n’allait pas être triste !
Les courses
Pour être honnête, après avoir lu le RuleBook, je m’attendais à un niveau très exigeant, mais en me retrouvant face à certains obstacles, je me suis aperçu que je n’étais pas tout à fait en phase avec la réalité encore plus rude que prévue et concoctée spécialement pour ce grand jour. En voyant certains Élites se casser les dents et recommencer jusqu’à l’épuisement musculaire certains obstacles, j’ai vite su que les bracelets Élite et Age Group seront durs à ramener à la maison… Mais en même temps on parle de qualification Europe et Monde, et d’un championnat national même si la FFA n’autorise pas cet appellation. L’exercice était éreintant mais a permis de se projeter sur de plus grandes courses OCR qui ne laissent pas de place non plus à l’improvisation.
L’obstacle Samouraï Rig a fait beaucoup de dégâts, nombre de techniques ont été testées : serrage de cuisse, grimpé jambes tendues, pieds nues (avec chaussures au cou)… les rondins ont été plus forts pour beaucoup et ceux qui ont eu la chance de le passer ont souffert sur le méli-mélo qui suivait quelques mètres plus loin.
La petite partie trail était salutaire vu la météo et les muscles tétanisés, d’autant que le paysage valait le coup. On a même eu des petits passages de cours d’eau qui ont permis de refroidir les mollets. A la fin, les 4 rigs enchainés ont fait perdre beaucoup de temps à cause de leur difficulté (principalement celui de Kaha et de la Lake’s Race) et ont nécessité de s’y reprendre à plusieurs fois pour espérer faire sonner les cloches salvatrices. Chaque essai étant chaque fois plus épuisant, il y a eu des abandons et des dépassements de barrières horaires à ce niveau pourtant si proche de l’arrivée.
Les résultats
Vous pouvez retrouver ici les résultats : Général / Hommes-femmes. On ne peut que féliciter les finishers non disqualifiés car ils ont du mérite et sont peu nombreux.
Sur le 3km Elite, seule Lucie MARTIN arrive à se qualifier avec un chrono de 51:21, chez les hommes les temps sont exceptionnels (23 qualifiés) :
- Nathan CAPARROS en 25:34
- Arnaud LOSSERAND MADOUX en 29:18
- Baptiste ARIBAUD en 30:23
En Age group, aucune femme ne se qualifie, et seulement 19 chez les hommes.
Le 10km Elite a permis à 2 femmes de se qualifier :
- Steffy KINS en 1:22:52
- Lucie MARTIN en 1:41:44
Chez les hommes ils sont 23 à avoir réussis et Nathan Caparros de l’équipe Toro renouvelle son exploit :
- Nathan CAPARROS en 1:03:18
- Robin DEJOUX en 1:04:56
- Kévin VAUGRENTE en 1:05:08
En Age group seule Flore MARTIN en 30/34 s’impose. Chez les hommes, 46 vont réussir…
On n’oublie pas non plus les vagues Open car la détermination sur les obstacles s’est aussi ressentie et certains auraient même pu prétendre à un vague qualificative tant leur course était propre !
Conclusion
Pour finir on ne peut que donner une note très positive à l’évènement qui a été à la hauteur des exigences d’une telle rencontre. C’est une première très réussie qui en appelle surement d’autres. Il suffit de voir les retours satisfaits sur les réseaux sociaux et les résolutions de mieux bosser telle ou telle faiblesse physique pour s’en convaincre : on attend la seconde édition avec impatience !